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Mon parcours musical

Pourquoi cette musique, comment en suis-je arrivé là ?

Dans l’article « Pourquoi avoir créé Anna », je m’arrête à la fin de l’adolescence et je ne parle pas de mon parcours musical, alors que c’est super important mon parcours musical, n’est-ce pas ? Donc, un petit paragraphe sur le sujet, vite fait bien fait. Mais, rassurez-vous, on ne va pas y passer des heures. Je résume, je résume…

Alors, comme tout le monde, j’attaque la guitare à 13 ans avec des cours particuliers. Mon frère apprend la batterie et nous avons vite fait de monter un groupe avec les copains du collège puis du lycée. De fil en aiguille, à force de temps, on arrive à former Vertige, groupe de compositions rock fusion, funk rock avec une pincée de prog.

Cette formation regroupera entre autres musiciens Nathalie Prost, Franck Eichstadt et mon frère Rémi. On s’amuse bien pendant quelques années, on investit dans un enregistrement studio, on a pas mal de dates, et puis … c’est tout, c’est fini ! A cette époque pré-internet, les moyens de diffusion de sa musique était pour le moins limités : les concerts, festivals, bars, pubs (merci on a donné), les passages radios locales (merci on a donné), les cds vendus aux amis, familles ou à la fin des concerts (merci on a donné). Mais comment toucher les personnes sensibles au style du groupe qui habitent à l’autre bout de la France, du monde…….. ? Alors voilà, ce fut fini. Allez visitez le site de Vertige pour écouter le son du début des années 90.

Après une formation guitare, harmonie, chant d’un an à l’AIMRA de Lyon (école de jazz), j’obtiens le statut d’intermittent du spectacle. Pour cela, je joue dans différents groupes : Seven in Soul, Glloq (avec Coralie et Nathalie Prost), Funk you, Terre de Sienne.

Ensuite, avec Coralie Prost, je monte Shagaï, une compagnie de spectacles musicaux jeune public, comme on dit dans le milieu, des spectacles pour enfants, quoi ! Pour ces spectacles, je compose des chansons adaptées aux enfants : il faut capter tout de suite leur attention et ne pas s’éterniser trop longtemps sur le même morceau d’où une entrée en matière rapide et un format court de chansons.

Et me voilà donc en train d’écrire des titres autour des 3 minutes, voir moins, et sans introduction : juste une virgule et le chant attaque. Ceci m’a appris à condenser le propos, à aller droit au but. Parfois ça ne fait pas de mal ! La compagnie Shagaï est ce qui nous fait vivre. Les spectacles sont bien rodés et tournent bien. Nous avons grâce à eux une certaine stabilité. Voilà donc un peu de temps pour essayer de composer autre chose !

Anna a donc muri dans ma tête petit à petit. Et pour moi, amateur de prog depuis mes 15 ans, l’écriture d’Anna m’a permis de faire sauter toutes ces contraintes, de pouvoir m’étendre, développer mes idées musicales sans barrière et amener les thèmes tranquillement. Aucune contrainte ! C’est beau la liberté ! Par ailleurs, quand on est seul à composer, on fait ce qu’on a envie, on récolte les bravos mais aussi les critiques, on a l’entière responsabilité de son œuvre. Impossible de se reposer sur quelqu’un d’autre comme dans un groupe :

- le guitariste : « le morceau sonne moyen parce que le chanteur détonne voir déconne… ! »

- le chanteur : « le guitariste a oublié de s’accorder sur ce titre, c’est pas la première fois et surement pas la dernière, je vais lui acheter un accordeur pour le prochain cd ! »

De plus, l’état de l’industrie musicale étant ce qu’elle est, on peut aller au bout de ses idées, ses envies, ses élucubrations mentales et musicales sans se dire « Ah oui mais si je fais une introduction de 1 minute 30, je ne serais pas signer chez Universal ! Si je ne fais pas de refrain, je ne passerais pas à la radio ! ». De toute façon, plus grand monde n’est signé donc allons-y à fond ! Pas de contraintes ! Totale liberté !

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